Quand on me parle de Madame de Lafayette, je ne peux pas m’empêcher de penser style efficace. Sans tomber dans le lapidaire, ses phrases courtes et simples savent où elles vont. Pas de complaisance dans le choix des mots, des descriptions concises et des personnage dont on comprend rapidement la substance. Sauf que voilà, dans « La Princesse de Montpensier » (1662) j’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas. Cela donne une histoire très dépouillée dont la rapidité d’action ne permet pas toujours de prendre la mesure de certains événements ni d’entrer réellement dans la psychologie des personnages alors même qu’il y aurait matière à. Cet aspect mis à part, j’ai découvert qu’il s’agissait d’une des premières œuvres à utiliser l’Histoire de France comme trame romanesque, ce qui est un aspect qui me plait assez en littérature. De son côté, l’intrigue autour de cette princesse qui essaie tant bien que mal de garder l’estime de son mari, l’amour de son amant et l’amitié de son confident a quand même eu le mérite d’attiser ma curiosité de lectrice quant au fin mot de l’histoire. D’ailleurs, je terminerai simplement ce post avec une petite pensée pour ce bon vieux Chabannes qui prend cher, on va pas se mentir !