A ma maman
Je ne serais pas qui je suis sans ma mère. Elle m'a porté à bout de bras pendant les 15 premières années de ma vie, dressée contre l'univers tout entier qui ne me voulait guère de bien. Contre mon...
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Bouleversée après la lecture de La Promesse de l’Aube et ma plaie encore ouverte, je m’aventure à écrire quelques mots de ce bijou, quelle prétention ... Romain Gary, auteur et narrateur omniscient, nous écrit sa vie ou plutôt la vie d’un homme qui ne lui appartient pas vraiment, des années 20 jusqu’à son retour de la seconde guerre mondiale. Peut-on considérer La Promesse de l’aube comme une autobiographie de lui et sa mère qui ne sont qu’un ? Peut-être mais bien trop réducteur. Ce serait un euphémisme que de dire que sa mère fut le pilier de son existence, la flamme de ses bravoures et l’étincelle de son inspiration. Elle l’aime d’un amour éternel et somptueux. Elle le sait, son fils sera un grand homme. Chaque page de ce livre le démontre d’ailleurs. Et pourtant, Gary se révèle toujours humble face à son talent et ses héroïsmes durant la guerre. Il n’est, selon ses dires, que le pantin d’une femme à la grandeur non révélée. En retraçant notamment le fil de son enfance, on comprend comment ce lien exceptionnel s’est tissé. Finalement, on envie et on aspire à une relation si fusionnelle bâtie sur l’essence même de l’amour. Ce roman m’a renversée autant de par sa plume qui semble toujours si naturelle, juste et sublime, que par cette histoire si unique qu’il est impératif de lire.
Avec l’amour maternel, la vie nous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais.
Créée
le 12 avr. 2020
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