Non, pour une fois, je ne mettrai pas un titre à ma chronique…
Après un bref séjour à bord de l’ISS j’avais envie d’un peu de relaxation. En parcourant les offres FNAC (avec version numérique – presque systématique, aujourd’hui), je tombe sur un sujet assez tarabiscoté d’une femme qui accouche à Auschwitz et tatoue sa fille (réquisitionnable) pour la retrouver après la guerre, si elle en réchappe… (on suppose que oui, sinon il n’y aurait pas de roman). Une intrigue doublée d’une enquête qui peut s’avérer intéressante.
GROSSE ERREUR !
Pourtant, j’avais vaguement le souvenir que la série « La Sage-femme… » avait un certain succès, mais dès le Prologue, je me suis demandé dans quelle insignifiance j’étais tombé.
Je ne suis pas "littéraire" et ne recherche pas forcément la délectation que procure la Bonne Littérature, mais là, sans vouloir froisser personne, je ne pense pas que cela dépasse une rédaction, médiocre, d’un élève de cinquième. C’est d’une mièvrerie et d’une vacuité à donner des haut-le-cœur.
Dix années de bénévolat dans une bibliothèque d’hôpital m’avaient familiarisé avec la Collection Arlequin – qui avait ses amateurs – laquelle fait, à côté, figure de Belles-lettres.
J’ai quand même poursuivi ma lecture sur une vingtaine de pages, pour m’assurer de la constance du niveau et, à bout de forces, j’ai été contraint d’abandonner. Manifestement, je me suis trompé de route…
Apparemment, sur SC, personne n’a encore témoigné de son engouement pour la lecture de ce chef-d’œuvre. Mais le précédent, « La Sage-femme d’Auschwitz », a été bien accueilli ! Je ne m’y risquerai pas.