À nouveau un premier tome de saga dystopique mais dans un genre encore différent, une sorte de mixte entre Cendrillon et un jeu de téléréalité.
Le monde de Cass, à la différence de pas mal d'autres romans de la vague dystopique du moment, n'est pas basé sur la technologie.
Suite à un conflit mondial la population est régit par des castes numérotées qui définissent le statut social et les professions de ses membres.
Je dois dire que j'ai aimé ce background à la fois simple, sobre mais qu'on sent travaillé et réfléchit.
Pour le reste on retrouve quelques standards du genre ; l'héroïne pré-adulte, l'évènement qui va changer sa vie et potentiellement la société toile de fond, le triangle amoureux...
J'ai vraiment pris plaisir à lire ce premier tome dont les pages défilent à vive allure, et pourtant en un sens c'est une lecture sans surprise.
On pressent tous les évènements (à un près je le concède) qui se mettent en place et leur déroulement est assez naturel : c'est efficace !
On s'attache beaucoup à America pour sa personnalité et son sens du devoir même si elle suscite peu d'empathie (moins que le Prince Maxton pour moi en tout cas), et son histoire avec Aspen m'a laissé assez froide (ce que j'ai pu le trouver bête et arrogant celui-là !!).
La fin, sur un dernier rebondissement, laisse présager une suite plus explosive, et quelques éléments mis en place mais peu exploités (les rebelles notamment) laissent encore à Cass de bonnes cartes en main ! Je m'en pourlèche d'avance ;)
En résumé La Sélection est un roman dystopique qui ouvre la voie à une nouvelle saga attrayante. Plus simple et moins surprenante que d'autres sagas du genre elle y gagne pourtant en naturel et en efficacité.
Je lui prédis un grand succès auprès du lectorat féminin adolescent et young adult.