200 pages !!! j’ai tenu 200 pages !!! puis j’ai laissé tomber.
Et pourtant Philippe Jaenada, que je ne connaissais pas du tout, a réussi à m’intéresser à son ouvrage par le biais d’un interview radiophonique. La 4ème de couverture est alléchante et le sujet du livre prometteur. Et Ben Non. C’est tout simplement IM-BU-VA-BLE.
En fait, en se contentant de traiter de la jeunesse d’Henri Girard, du triple meurtre et du procès qui s’en suivit, vous obtenez un livre de 200 pages. Mais le quota de pages pour le prix Femina doit être nettement plus élevé car l’auteur ne cesse de noyer son sujet principal sous des traits d’humour pitoyables, des remarques désolantes, des allusions nombreuses à ses autres livres (Autopromotion : la classe !!!) et des anecdotes personnelles qui ne servent absolument à rien. (Franchement, quel intérêt de nous informer que son Opel Meriva de location à un voyant de pression des pneus qui s’allume !!!). Une formidable histoire traité d’une manière absolument désastreuse. Ma note : 0/20.