Étant une grande adepte de la série Camilla Lackberg, je me délectais à l'avance de la lecture de ce dernier opus. Pourtant, et à mon grand regret, j'ai été déçue.
Un peu lasse des ficelles faciles si souvent tirées pour faire sourire le lecteur (les cheveux de Mellberg, le franc-parler le Rita, la boulimie d'Erika, les bêtises des petits) qui n'ont plus pour résultat que de me faire soupirer aujourd'hui.
Un peu agacée par une Erika qui ne sait jamais rester à sa place et qui fait des gaffes monstrueuses et horripilantes.
Beaucoup déçue de la pauvreté de l'intrigue, qui traine en longueur, alors que j'avais pour ma part compris, dès la fin du dressage de tableau des personnages, qui, pourquoi, comment. Et que dire du lien de l'intrigue avec les flash-back d'une autre époque, qui jouaient jusqu'à présent un rôle prépondérant dans les romans de Lackberg? Nul et non avenu, capilotracté, bidon, excuse pitoyable pour évoquer un fait historique (la chasse aux sorcières du 17°s).
Bref, une enquête plate, que la fin explosive ne rattrape pas (rythme non maitrisé) un dénouement prévisible, des personnages redondants et agaçants, la mayonnaise ne prend plus pour ma part, j'ai fait le tour d'Erika and co, et aspire à un réel renouveau chez cette auteure pleine de talent.