Babel est en ébullition. A l'instar de ce qui se déroule dans les autres arches, ce sont des effondrements croissants qui érodent les territoires, diminuant comme peau de chagrin. Ophélie et Thorn sont heureusement soudés comme jamais et la foi qu'ils se vouent mutuellement les soutient tandis que les catastrophes se multiplient. En outre, l'observatoire semble se jouer d'Ophélie qui ne sait plus à quel Autre se vouer...
L'entame de ce dernier tome débute sous les meilleurs auspices, le chaos croissant ne trouvant pas de solution et Ophélie peinant à dénouer l'écheveau qui l'entoure. Mais au bout d'un moment, l'intrigue devient de plus en plus métaphysique et l'héroïne, complètement perdue dans des hypothèses sans queue ni tête, se disperse tout autant que le lecteur. *
Le récit devient alors laborieux tant les questionnements existentiels sans objet se multiplient, dispersant l'intérêt pour l'histoire dans des échos sans fins, miroirs des errements narratifs de l'auteure...
Fort heureusement, dans les cinquante dernières pages, le réel reprend ses droits et la narration se densifie à nouveau, offrant de jolis morceaux de bravoure au lecteur tout juste sorti de son effondrement dans les nuées ouatées. Tout le monde est là pour le grand final et l'épilogue se révèle pétri d'émotion, clôturant ainsi de belle manière cet ultime reflet qu'est la Tempête des échos.