Comme dans tous ses livres, la vengeance du pardon est rempli d'amour et d'intelligence, de tendresse pour l'humain.
Toutefois, j'y vois aussi à regret une difficulté à sortir du monde des étiquettes.
Les méchants sont des méchants, les gentils sont des gentils.
J'ai été particulièrement frustré par la nouvelle qui donne son nom au livre, sans doute que l'inconfort qu'elle génère chez moi est très personnel, mais cette idée que le pardon (du moins son apparence perverse) puisse être un outil de destruction me paraît dangereuse.
Je garde toutefois en tête une phrase de la dernière nouvelle : on ne pardonne pas des actes, on pardonne des gens.