Malgré ces 900 pages, je l'ai lu en deux jours n'ayant pas pu le lâcher. C'est un bon polar ( à prendre en tant que tel et non en tant que chef-d’œuvres auquel on a décerné des prix ) avec une intrigue à mon sens bien ficelée. Par contre, on ne peut pas en dire autant des personnages ni des dialogues. Mon dieux, qu'ils sont niais ! Surtout la relation de Nola et Harry qui vous fera vomir des guimauves ( sans parler des extraits des origines du mal rappelant vaguement les livres Harlequin ).
Les personnages secondaires sont très peu exploités, le narrateur très distant et le personnage d'Harry Québert ne peut inspirer que du dégoût ( il a 34 ans et une relation avec une fille de 15 ans ! Je suis la seule a trouver ça malsain ? ).
Malgré toute la niaiserie ambiante, il reste un bon polar, bien construit et tenant en haleine jusqu'à la fin.