Pouah. Pouah pouah pouah. Ça fait longtemps que je ne cherche plus à comprendre pourquoi les livres à énorme tirage, que tout le monde lit dans le métro ont du succès, mais que ce cale-table ait eu le Goncourt des Lycéens (autrefois décerné à Ahmadou Kourouma, Laurent Gaudé ou Sylvie Germain, entre autres) ET le Prix de l'Académie Française, ça me dépasse.
Si la littérature populaire aujourd'hui, c'est faire une soupasse de Stephen King et de Twin Peaks, en t'enlevant tout le dérangeant, l'étrange et le malsain, avec des personnages fins comme du papier à cigarette et une intrigue que tu es sûre d'avoir vue 200 fois dans de mauvais téléfilms policiers lors d'interminables convalescences, alors excusez-moi mais je préfère être snob.