Un roman qui n'a de beau que son titre. La vie est brève et le désir sans fin raconte une histoire de passion amoureuse plutôt intéressante et non dénuée de quelques jolis moments d'humour ou de tension, mais l'écriture est incroyablement blanche, limite Nouveau Roman, et le style hyper chirurgical de l'auteur, qui n'hésite pas à recourir à des termes scientifico-médicaux pour décrire des actions toutes bêtes ou les émotions de ses personnages, lasse rapidement à force de dire les choses comme une caricature de voix off un peu Nouvelle Vague, ultra descriptive, omnisciente et froide.

AlexandreAgnes
2
Écrit par

Créée

le 6 avr. 2016

Critique lue 142 fois

Alex

Écrit par

Critique lue 142 fois

D'autres avis sur La Vie est brève et le désir sans fin

La Vie est brève et le désir sans fin
Plume
4

Critique de La Vie est brève et le désir sans fin par Plume

Ou le choix d'un roman uniquement sur le plaisir du titre... malheureusement l'habit ne fait pas toujours le moine et celui-ci a été bien loin de tenir ses promesses ! L'adultère on en mange à toutes...

le 11 avr. 2012

3 j'aime

1

La Vie est brève et le désir sans fin
alicja
2

Joli titre, histoire décevante

J'étais intriguée par ce roman au titre si poétique... De plus, ce livre a obtenu le prix Femina, censé être un gage de réussite (ou pas). Et bien j'ai été déçue, très déçue. L'histoire s'articule...

le 23 janv. 2012

3 j'aime

18

Du même critique

Les Femmes au balcon
AlexandreAgnes
6

Un film tellement plus important que ce que j'en pense

Deux jours avant la sortie des Femmes au balcon, j'ai assisté à une avant-première suivie d'un débat avec Noémie Merlant, Sanda Codreanu (à l'affiche, et créditée comme ayant participé au scénario)...

Par

le 13 déc. 2024

64 j'aime

6

Au revoir là-haut
AlexandreAgnes
9

On dit décidément MONSIEUR Dupontel !

La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...

Par

le 27 juin 2017

54 j'aime

4

Mektoub, My Love : Canto uno
AlexandreAgnes
4

Si "le travelling est affaire de morale", ici le panoramique vertical est affaire de vice

Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...

Par

le 27 mars 2018

50 j'aime

19