Eric s'enlise dans la routine de l'existence, jusqu'au jours où il est contacté par Amélie, une ancienne camarade de classe, qui lui propose d'intégrer sous sa houlette un cabinet ministériel, avant qu'ils atterrissent ensemble dans la grande distribution. Sa vie s'emballe, mais trop vite pour lui, et avoisine le burn-out. Il cherche les moyens de se reconstruire, notamment la méthode coréenne des faux enterrements. Et il réussit sa résilience à merveille.
Dans ce roman, on sent les choses plus ou moins venir, le style manque pour une fois un peu de verve, ce qui s'explique par la multiplication des faits et revirements d'émotions qui peuvent suffire à alimenter la narration, dont le fondement reste joli, rempli d'espérance. Ce n'est sans doute pas inoubliable, mais cela fait tout de même du bien.