Certainement le plus mauvais Cornwell que j'ai pu lire. Des dialogues idiots, des personnages clichés et abrutis, une enquete qui n'en est pas une.
La recette de Cornwell tournait autour de Scarpetta, cette super héros de la médecine légale avec sa nièce blindée, trop intelligente et trop forte. Si les derniers romans avec ces deux personnages m'avaient agacé par leur coté américain agacant de gens trop forts, trop intelligents, etc, celui ci est encore pire.
La jeune recrue du journal vient d'un milieu défavorisé (pauvreeeee enfant) mais a pu faire ses études grace à une bourse dans une top université (God bless America!!). Il est bon, tellement bon, il écrit tous les articles possibles et inimaginables. Puis il passe voir les imprimeurs du journal, c'est le seul à faire ca, va savoir pourquoi, mais ca le rapproche du peuple, il sait d'où il vient, tu vois bien quoi. Dans le reste de son temps libre, il bosse avec la police. Et comme il doit dormir à peine quelques heures pour etre au top (bah ouais, sinon il ne serait pas un mec trop ouf), bah il fait deux heures de sport tous les matins (beauuuuuu gosse). Le mec est une tete à claque...
Je passerai les clichés sur les autres persos plus ou moins centraux.
L'histoire, bah y'en a pas. T'as bien un serial killer qui est dans la nature, mais sur les centaines de pages du roman, personne ne prend le temps d'enqueter dessus (alors que c'etait le cas dans les Scarpetta, tu avais quand meme un semblant d'enquete...)... ce qui n'empechera pas le gamin de retrouver le serial killer et de le neutraliser comme un grand. Woooooooooooow.
Parfois, je me dis que je devrais apprendre à reposer les bouquins que je n'aime pas, ne pas me forcer à les finir. Apres, ca se lit facilement hein, rien de complexe. Mais ne le faites pas pour autant.