J’avais lu quelques critiques qui laissaient penser que cette saga se rapprochait de « L’assassin Royal » de Robin Hobb.
Je n’étais pas très chaud pour lire du déjà vu mais je n’ai pas été déçu !
Je ne vois vraiment pas de ressemblance sauf si l’on prend le thème de « l’assassin » et le fait que le héros soit « malmener » par son écrivain. Et encore je n’ai pas ressenti la même compassion pour les déboires de Kylar que pour ceux de Fitz.
L’auteur nous présente ici l’histoire, somme toute classique, d’un enfant des rues qui n’a rien et qui va s’élever au dessus de la masse. Les choses sont bien amenées et ne sont pas aussi simples qu’elles pourraient l’être à première vue. On ne perd pas trop de temps sur la phase de l’apprentissage ce qui nous permet de nous plonger au cœur d’évènements plus importants dans lesquels Kylar est entrainé.
Les personnages sont, pour la plupart, captivants. Je pense notamment à Durzo Blint qui est aussi mystérieux qu’il est dangereux. L’univers est intéressant, ni tout sombre ni tout beau et avec un historique, un passé qui joue sur le présent et qui donne une certaine profondeur (comme c’est souvent le cas).
Des retournements auxquels on ne s’attend pas ajoutent un intérêt certain à ce premier tome et la façon dont celui-ci se conclu ne peut que nous conduire à entamer le tome 2 immédiatement !