Après les terribles événements survenus à la fin du premier volume, Lady Helen a été chassée par son oncle et s’est installée à Brighton où elle apprend à devenir une vigilante au côté de lord Carlson, son séduisant parent éloigné. Mus par leur attraction électrique, ils sont en prise avec divers émotions et doivent faire un choix entre écouter leur cœur ou leur raison. Ajouté à cela l’apparition de symptômes de folie chez lord Carlson et le travestissement forcé de Lady Helen, une mission secrète, des ennemies toujours plus nombreux et parfois censés être de leur côté et on obtient un roman détonnant qui ne laissent que peu de répit entre deux événements pour analyser des situations énigmatiques.
Alison Goodman réussit à capter l’attention dès les premières pages par son roman gothique où se mêlent, avec toujours autant de crédibilité, un univers fantastique et les mondanités de la vie aristocratique anglaise du début de dix-neuvième siècle. Lady Helen porte le récit avec une certaine candeur, ses décisions sont au cœur d’une réflexion sur la place de la femme dans la société. Bien qu’elle veuille paraître forte et décidée, elle se laisse trop porter par ses émotions et le résultat lui cause bien trop souvent des déceptions et des peines.
Lady Helen, Le Pacte des mauvais jours est un deuxième volet passionnant dont le final m’a cependant laissé sur une petite déception.
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