Si tu pensais que Jane Austen ne racontait que des histoires de jeunes filles sages rêvant de mariage, Lady Susan est là pour te prouver qu’elle savait aussi créer une héroïne manipulatrice, redoutable et délicieusement scandaleuse.
L’histoire suit Lady Susan Vernon, une veuve aussi belle que rusée, qui jongle entre séductions stratégiques et intrigues bien ficelées pour manipuler tout son entourage. Elle charme les hommes, manipule les femmes et joue avec les cœurs comme un général en pleine guerre napoléonienne. Son objectif ? Sécuriser un bon mariage pour elle et pour sa fille… sans trop se fatiguer.
Le gros point fort ? C’est un pur délice de vacherie. Lady Susan est probablement l’un des personnages les plus machiavéliques de Jane Austen, et la voir manipuler son monde avec un sourire hypocrite est à la fois fascinant et jouissif. En plus, le format épistolaire permet d’avoir plusieurs points de vue, ce qui rend le tout encore plus croustillant.
Le hic ? C’est assez court et un peu inachevé. Contrairement aux autres romans de l’autrice, celui-ci ne prend pas le temps de développer autant ses personnages secondaires, et la fin paraît un peu précipitée. On aurait adoré voir Lady Susan aller encore plus loin dans son jeu de duperie.
Bref, Lady Susan, c’est du Jane Austen en mode piquant et mordant, un petit bijou de perfidie sociale qui change des héroïnes trop lisses. À lire si tu veux voir une femme du XIXe siècle mener la société anglaise par le bout du nez… avec un éventail et un sourire carnassier.