Lu d'une traite une nuit d'insomnie, il ne m'a absolument pas endormie.
Lambeaux est une véritable ode à la culture à travers, dans une première partie, un personnage terriblement émouvant à qui on y refuse l'accès.
C'est tellement beau.
L'usage de la seconde personne du singulier est tellement prenante qu'on a l'impression d'être cette pauvre fille.
La deuxième partie, elle, concerne plus l'écriture : de la mère lectrice on passe à l'enfant écrivain. Cette partie m'a beaucoup moins plu (sans doute suis-je plus lectrice qu'écrivaine) mais "beaucoup moins" ne veut pas forcément dire "pas" puisque la première partie m'a littéralement fascinée.