Jean Amila. C'est sous ce pseudonyme qu'il écrivit des romans policiers dans la (célèbre) collection Série Noire. Parce qu'en fait, il s'appelle Jean Meckert et sous ce nom il a aussi écrit des romans policiers. Mais il a aussi eu d'autres pseudos comme Marcel Pivert ou Albert Duvivier.
En fait pour tout dire, sous le pseudo Amila, il a écrit dans la série Noire sous le prénom John pour écrier des romans de style "américains" puis il est devenu Jean pour écrire des polars de style bien français.
"Langes radieux" est un roman écrit par "Jean" Amila en 1963 (n° 763 dans la SN de Galliamard) et se passe en France. C'est comme de bien entendu une histoire de malfrats avec une femme, veuve d'un malfrat qui s'est fait dessouder et qui a eu le temps de cacher le butin du dernier hold-up qui fut une attaque meurtrière de fourgon blindé.
De nombreuses personnes, des malfrats, des flics, un espèce de témoin à la gomme aimeraient bien mettre la main sur ce butin mais voilà, la jeune et jolie veuve qui vient d'accoucher d'un marmot, n'a pas dit son dernier mot...
L'histoire ne vous dit rien ? Si, c'est la base du film "Fleur d'oseille" que j'ai commenté ily a quelques semaines ; le film dont le héros principal est une femme (Mireille Darc) est signé George Lautner en 1963. Elle est justement la veuve
Chez Amila, il y a toujours un solide second degré et comme une ironie assez mordante. Ce n'est pas fréquent qu'un roman de série noire se passe dans un contexte de maternité ou de "langes" dont on ne sait pas trop s'ils sont bien radieux.
Tu ne veux pas te déboutonner, constata le commissaire. Alors, ma petite, gare à toi et à ton bébé ! Le tuyau que tu me refuses tes " amis" l'obtiendront après t'avoir tortu-rée, défigurée à jamais !
- Je ne sais rien! répéta Claire en frissonnant.
L'infirmière-chef indignée, repoussa le policier.
- Sortez ! Ce n'est pas une prison ici, mais une pouponnière ! Faire ça à l'heure de la tétée, c'est une honte.