L'histoire est un peu plate par rapport au premier tome que j'ai lu il y a plusieurs années. Nous n'avançons pas, nous faisons du "sur-place" dans ce monde du fleuve ; les interrogations restent entières quant au projet des "éthiques" et à la structure de la "planète".
J'ai vécu ce livre comme un "cul de sac".
Ici vous pouvez spoiler
Concept de la Série
Tous les êtres humains ayant vécu entre deux millions d'années avant notre ère et l'an 2008 se retrouvent ressuscités sur les rives d'un long fleuve dont les rives sont bordées de montagnes infranchissables. Dans cette immense vallée "revivent" plus de 45 milliards d'individus qui n'ont plus la possibilité de mourir ; à chaque nouvelle mort, l'individu reparaît le lendemain, ailleurs sur les rives du fleuve. La nourriture est dispensée à heures fixes par des "distributeurs" appelés "pierres à Graal". Il n'y a plus besoin de travailler pour vivre et la vie semble éternelle.
Pourtant un homme, Richard Burton, c'est éveillé juste avant la "résurrection" générale et a compris qu'il s'agissait d'une expérience menée par de mystérieux individus qu'il appelle les "éthiques", parmi lesquels se trouvent des dissidents opposés au projet.
L'Histoire
Sam Clemens, alias Mark Twain, a décidé de percer le mystère des "éthiques" en remontant le fleuve de l'éternité à l'aide d'un bateau à aubes tels ceux qui croisaient sur le Mississipi, en compagnie de son ami Jo Miller, un préhominien. Mais dans le monde du fleuve, le métal fait cruellement défaut. A bord d'un drakkar commandé par "Erik La Hache", viking des temps anciens, Clemens croise vers un endroit de la côte ou un des "éthiques" a réussi à faire s'écraser une météorite qui pourrait donner les matériaux nécessaires au projet.
Arrivé sur place, Sam est obligé de faire alliance avec le seigneur local qui n'est autre que le roi anglais Jean "sans terres", usurpateur de Richard Cœur de Lion.
Cet être fourbe comprend tout le parti qu'il pourrait tirer du projet et marche, en apparence aux côtés de Sam, lequel a tué Erik « La Hache » afin de lui voler son arme, la seule en métal à des milliers de kilomètres à la ronde.
Le pays de "Parolando" s'organise afin de construire le navire fabuleux. Le métal de la météorite récupéré, de nombreux ingénieurs de tous les temps mettent la main à la pâte afin de produire des usines, lesquelles fourniront les pièces nécessaires. Bien entendu, l'armement n'est pas négligé et des pistolets à poudre sont créés, tout comme de petits modèles de "tanks".
"Parolando" est obligé de faire du commerce avec les "nations" qui l'entourent afin de se procurer du bois et des métaux rares. Les échanges se font contre du métal mais aussi des armes...
Sam a retrouvé « sa » femme qu'il recherche depuis sa résurrection. Hélas, elle est depuis des années avec un français du nom de Cyrano de Bergerac.
Il a été convenu avec les habitants qui travaillent au projet, qu'un tirage au sort effectué au dernier moment déterminerait qui ferait partie de l'équipage qui ferait route vers la "tour" des éthiques que l'on pense située pôle de la "planète".
Sam reçoit une dernière visite de la part du "mystérieux inconnu", une éthique opposée au projet. Celui-ci l'informe qu'ils ont été 12 à être choisis par eux afin de les aider. Un certain Odysseus, alias Ulysse, rejoint Parolando.
Mais plus le projet avance, plus ses ennemis se font pressants. Et Hermann Goering, ancien nazi reconverti à la seule religion du fleuve, l'église de la 2ème chance, énerve prodigieusement tout le monde avec sa non-violence.
Ce qui devait arriver, arrive : Hacking, un noir américain anti-blanc, attaque Parolando. Le pays conquis, c'est le japonais Ieyasu qui attaque à son tour avant d'être défait par les troupes du roi Jean "sans terres" que tous croyaient mort dans les premières minutes des combats.
Sam s'aperçoit que c'est ce dernier qui a tout manigancé en concluant des pactes secrets avec les despotes qui entouraient le pays. Jean a donc réussi non seulement à éliminer la menace qu'ils représentaient, mais en plus à faire main basse sur les ressources qui leur étaient vendues très cher !
Les dégâts réparés, le fabuleux Navire est terminé. Hélas, lors de l'inauguration, Jean "sans terres" et ses sbires s'en empare, avec la complicité de ceux qui n'avaient pas pu embarquer.
Le "Bateau Libre", car tel est son nom, est détourné de son but et servira donc les visées d'un despote. Pour Sam Clemens, il n'y a plus qu’à tout recommencer...