A la mort de Katsuro, Miyuki, sa jeune veuve, doit honorer la commande qui lui a été passée : apporter des carpes dans la ville impériale. Son mari était le plus grand pêcheur de carpes, il les connaissait pas cœur et savait choisir les plus belles et résistantes. Mais Miyuki devra déjà se contenter de n’apporter que 8 carpes au lieu des 20 prévues, et le trajet est long et semé d’embûches !
Avec ce roman, on plonge totalement dans la culture nipponne. De nombreuses références émaillent le texte, nous en apprenant plus sur les coutumes, la religion, etc. L’histoire en elle-même est assez prenante, on suit cette jeune veuve qui doit accomplir sa mission pour honorer son village et la mémoire de son époux. Mais on découvre aussi une façon de penser très sensuelle, beaucoup plus proche des corps que nous n’en avons l’habitude en occident (certains détails, façon de parler sont d’ailleurs assez cru et vu leur fréquence, le roman risque de ne pas plaire à tout le monde !). Il y a également tout une réflexion sur les parfums, les odeurs, mise en avant par le concours de parfum organisé.
Malgré tout, j’ai trouvé que certaines transitions étaient un peu abrupte, tout comme la fin. J’ai donc été assez séduite par l’univers nippon, par la quête et les aventures de cette femme; beaucoup moins en revanche par tout ce qui touchait au corps, en tout cas dans la manière où s’était dit…
à vous de voir !