Il y a beaucoup trop à dire sur cet ouvrage hyper dense. je l’ai reçu comme un coup de poing sur la tête et la tête tremble encore.
je retiens la phrase choc du livre.
Phrase choc
Tout est permis mais rien n’est possible.
Dans son livre Clouscard dénonce le maintien artificiel du capitalisme au moyen de consommations amusantes qui trompent ses adorateurs consommateurs fascinés par les fétiches panoplie du baby-boomer : jeans-flipper-jukebox-cigarette-drug-pilule et capote- scooter et moto-guitare folk et électrique…
J’ai revecu toute ma jeunesse à travers ces pages, je peux affirmer aujourd’hui sans fierté comment ces propos sonnent juste. Et il fût un temps où moi aussi j’étais possédé par les objets marchands pour m’acculturer.
Voici l’oeil sorcier de Cousclard qui dégota les rouages de l’aliénation marchande des années 80, et fixe celui-ci, au grand plan de Mister Marshall. Voici le plan : les riches commerçants ont eu une nouvelle manigance en créant le "marché gri-gri du désir" pour vendre pleins de trucs fétiches aux gens, profitant de l’idée ampoulée dans la tête de coyote de liberté aux États-Unis pour concoctée un marché d’objet-sert à rien- dont le gri-gri marche un pas devant l’autre : un, ligoter la liberté au désir, deux, traficoter le désir à l’acte d’achat, tourne et puis s’en va la bouche en coeur.
C’est ça la dénonciation qu’amenait Clousclard du capitalisme qui ne fabrique plus que des gadgets Kleenex.
Ô regard des consommateurs avides de nouvelles à sensation que nous sommes, nous autres gens du vingtième siècle, je vous guide vers Tanguy Lacroix pour sa vidéo en lien avec ce sujet.