Le Caveau de famille par Maghily
Le Caveau de famille raconte la suite des aventures de Benny et Désirée, les héros de Le Mec de la tombe d’à côté. Après une rupture de quelques mois, les amants terribles ont bien tenté de s’oublier mais ils n’y parviennent pas. Désirée, dont l’horloge biologique s’affole, propose que leur couple s’accorde une dernière chance : ils se donnent trois essais pour faire un bébé et si ça ne marche pas… On s’oublie ! Evidemment, vous vous doutez bien que ça a marché ! On suit alors les tentatives désespérées du couple pour se transformer en une famille épanouie et responsable…
La première moitié du roman m’a assez bien amusée. Comme pour le premier opus, chaque chapitre est le témoignage d’un des personnages (Benny, Désirée ou Anita) : on varie donc les points de vue et les styles. L’humour de Katarina Mazetti est toujours présent, c’est ce qui m’avait bien plu dans le premier roman.
Ensuite, ça se corse ! Les évènements s’enchaînent, l’absence de communication domine et ce n’est plus que plaintes et disputes dans chaque chapitre. Ce n’est plus drôle, ça en devient même pathétique. Katarina Mazetti a voulu nous montrer les réalités d’une vie de famille et elle y est parvenue. Peut-être un peu trop. Et cette manie de tomber en cloque tous les 6 mois [bon, ok, j'exagère un peu] m’a réellement exaspérée ! Je veux bien qu’ils soient fertiles mais là… ils ne font jamais l’amour mais les seules fois où ça arrive… hop, un nouveau polichinelle dans le placard ! On se moque de qui ?!
Bref… J’ai été très déçue par ce deuxième tome. L’ambiance devenait si malsaine entre les personnages que la lecture de leurs plaintes a fini par m’énerver. J’avais l’impression d’être prise à partie, catapultée au coeur d’une dispute conjugale qui n’en finissait pas et surtout, qui ne me regardait pas. Je ne sais pas si l’auteure a simplement voulu profiter du succès du premier pour en pondre rapidement un second et booster ses ventes mais elle aurait mieux fait de s’abstenir !