Paule, une citadine végétarienne, retourne dans la petite exploitation familiale de poulet car sa mère est mourante. Cette dernière lui demande de tuer Théodore, son poulet favori qui s'avère aussi être borgne, une fois qu'elle aura passé l'arme à gauche. Paule se surprend à respecter cette dernière volonté en écrivant la biographie du poulet sur l'emballage, afin de lui rendre hommage et d'informer les personnes qui le mangeront sur qui il était...
Ainsi démarre cette histoire qui, je dois l'avouer, m'a laissé perplexe. Le récit, certes complètement surréaliste, est très loin d'être drôle comme le dit la quatrième de couverture. Je dirais même dramatique et assez malaisant. Ce n'est pas parce qu'une histoire est absurde qu'elle est drôle...
Très rapidement, on constate que Paule, le personnage principal à un sérieux pète au casque et que la mort de sa mère n'arrange pas les choses. Comment une végétarienne peut-elle trouver du réconfort dans l'acte de tuer ?
D'un point de vu écriture, je qualifierais le livre de "roman de gare", sans le côté péjoratif du terme, dans le sens où la lecture est d'une facilité enfantine. On se plonge dans le roman sans réfléchir et on s’aperçoit qu'on a déjà lu plus de la moitié sans s'en rendre compte.
En conclusion, la lecture n'a pas été désagréable mais je n'arrive à dire si j'ai apprécié ou non...