Une fois n'est pas coutume, je vais essayer de faire une critique succincte, Monsieur SensCritique m'ayant décerné le badge "Loquace", destiné à celles et ceux qui s'enflamment et explosent le compteur de mots.
Une critique succincte pour un livre de 1100 pages (version poche.) Bien.
Moi aussi, j'ai peur de lire les pavés. Vous savez ce que je fais avant de commencer un bouquin ? Je vérifie le nombre approximatif de pages, juste pour voir dans quoi je vais me lancer. Le dernier livre-pavé que j'ai lu ("American Gods" de N. Gaiman) m'avait plu, mais m'avait paru interminable à de trop nombreux moments.
Celui-ci m'a semblé fulgurant, comme un coup de poing ou de foudre. Impossible de le lâcher, ce livre est devenu mon Chardonneret.
L'intrigue ? Vous êtes assez grands pour la découvrir. Sachez que s'y trouvent une magnifique description du passage à l'âge adulte, de l'addiction (aux mensonges, aux secrets, aux drogues), de la perte, de l'obsession, de l'immortalité de l'art, de la brièveté de la vie, de la transmission et de la filiation, du bien, du mal et de leur complémentarité. Du destin. De l'amitié. De l'amour inconditionnel. Du sublime et du désespoir, indissociables, entremêlés.
Il paraît que les droits ont été acquis pour en faire un film. N'attendez pas, vous le regretteriez. Lisez-le.