L'épopée d'un géant du nord, ou de je n'sais où ...

Les voilà, les deux premières nouvelles concernant le grand guerrier Duncan, écuyer d'Arlan de l'arbre-sous, futur chevalier érrant. Et pour tout vous dire, l'entrée en la matière est tantôt âpre tantôt désarçonnante. Au début, je n'savais pas trop où je me trouvais. "Merde, mais c'est ça, le prologue de Game of Thrones"?

Et puis, une fois les premières pages passées, et une fois les premiers personnages présentés, j'ai commencé à m'y faire, à cette entrée en la matière. Et là, je m'y suis attaché à ces personnages, à ce Duncan le Grand et à son écuyer, l'Oeuf, qui trompe tout le monde par un moyen que je vais taire pour ne point vous spoiler.

Et là, une chose est certaine : George R.R. Martin est bourré de talent. Voire bourré tout court, pour imaginer pareilles aventures. Bon, je pense que tout le monde connaît l'ampleur de son génie, alors bon, est-ce réellement la peine d'en reparler? En tout cas, malgré une traduction plutôt simple dans le premier épisode du tome, le vocabulaire utilisé est aussi réaliste que pertinent.

L'immersion est donc totale, et ce particulièrement avec le second texte, bien mieux traduit, et un poil plus complexe. Mais en même temps, si tous deux s'avèrent ne pas être très complexes, c'est principalement parce que l'on suit la vie d'un chevalier errant. Ainsi, on ne peut pas vraiment tomber dans une aventure digne du "Hobbit" ou du "Seigneur des Anneaux", par exemple.

Mais comme je le disais, l'immersion est particulièrement bonne : Martin maîtrise son sujet à la perfection, et nous le fait bien savoir. Par exemple, j'ai appris les us et coutûmes des mecs du Moyen-Age. Bon, je n'sais pas si ce n'est que pure invention, mais j'espère, pour ma propre culture, que le gars s'est inspiré de cette lointaine époque.

Néanmoins, je ne connaissais pas même le mot de "taloche". Là, je l'ai appris. Un excellent recueuil que celui-ci. Bien qu'intense, il s'avère surtout assez court. Pour le prix, c'est franchement convenable. Fallait pas demander plus, en même temps ! Mais je n'sais pas, il manque un petit quelque chose pour clôre les aventures de ser Duncan. A présent, likez cette critique "où je vous met une telle taloche que vous vivrez en regardant derrière vous". Non, je plaisante ! Mais rien ne vous empêche de le faire quand même ...