A l'issue de sa partie de cartes quotidienne au "Café de l'amiral", avec les principaux notables de Concarneau, un homme sort dans la nuit et se fait abattre au milieu de la tempête. Les rares témoins n'ont rien remarqué, si ce n'est la présence d'un énorme chien jaune...
Dans cet opus, qui fait partie des 19 romans initiaux écrits au début des années 30, Simenon envoie le commissaire Maigret enquêter dans le Finistère, et l'auteur belge nous plonge avec bonheur dans l'atmosphère portuaire de Concarneau, et de sa "ville-close" ceinte de remparts.
En revanche, si l'intrigue s'avère au départ captivante, sa résolution se révèle décevante : les évènements manquent de vraisemblance, et les explications finales apparaissent lourdes et alambiquées.
A noter que ce roman, paru en 1931, connut les honneurs d'une adaptation sur grand écran dès l'année suivante, œuvre du réalisateur Jean Tarride, avec son père Abel dans le rôle du commissaire Maigret. Le début d'une longue histoire d'amour entre Simenon et le cinéma...