Comme dans Les trois médecins et la Maladie de Sachs, on retrouve dans Le Chœur des femmes ce style inimitable qui me plaît tant. Ces petits bouts d'histoires, de vies, qui finissent par former un tout. Et surtout, Martin Winckler, tout en racontant une histoire, martèle, là encore, ses convictions : respect du patient (en l'occurrence ici, des patientes) posture du soignant qui doit s'efforcer de ne pas juger, etc. On s'attache très vite au personnage de Jean, pourtant très antipathique au début. Martin Winckler a su la doter d'une vraie personnalité, et la faire évoluer tout au long du livre. c'est à ça, entre autre, qu'on reconnaît les grands auteurs.