Du pur, du vrai, de l'authentique page turner. Et jusqu'à la dernière page où on se prend à relire la quatrième de couverture au cas où il y aurait encore un rebondissement en refermant le livre.
On peut, comme je l'ai lu dans d'autres critiques, trouver que c'est excessif dans l'exercice de style de nous retourner comme une crêpe toutes les 5 pages, mais on ne monte pas dans les montagnes russes pour ne faire qu'une bosse.
Alors bien-sûr, on peut trouver répétitive la manière d'entamer un chapitre et d'amener le lecteur au chapitre suivant, c'est le cas. On peut trouver exagérée la somme d'éléments qui constituent l'intrigue, du glauque au technique, au psychologique, jusqu'au fantastique; ça fait beaucoup. Cependant j'y ai pris du plaisir, comme à ces repas festifs où on sait que ce n'est pas bon pour la ligne et où on se dit "hé! c'est pas tous les jours, alors il faut se lâcher un peu de temps en temps" car le plaisir ne découle pas toujours de la qualité mais parfois de l'abus, ce que l'on appelle le plaisir coupable.