Le bouquin est pas mal, on dirait du Palahniuk en moins con mais tout aussi porté vers la révolte adolescente permanente. Alors moi qui suit un éternel misanthrope cynique, j'aime lire des personnages qui me ressemblent un peu.
Ce n'est pas l'histoire la plus originale du monde mais c'est libérateur, en un sens. On se sent aussi con que le personnage principal en hochant de la tête à chaque fois qu'il nous fait penser à nous-même et on aime ça.
Par contre. Par contre !
La suite de ce texte est tout simplement la fin du bouquin et donc un énorme spoiler. Je vous aurai prévenu.
Donc à la fin le type reçoit un énorme paquet de fric qui lui permet de se casser aux Bahamas (ou l'équivalent, je sais plus) et d'y passer le reste de sa vie à glander.
Puis dans un épilogue délirant, l'auteur vient nous donner sa petite leçon de vie à base de "Si vous êtes malheureux c'est votre faute, bande de moutons bêlants chaque jour à suivre l'ordre en place et à vous lever tous les matins pour aller faire un boulot qui vous emmerder. Vous avez qu'à faire comme mon personnage et changer de vie, c'est si simple le bonheur !"
Sauf que ton personnage il est millionnaire, connard, alors ta leçon de vie de Chief Happinness Officer dans un Start-up qui développe des applications de monitoring pour vegan, tu te la fourre droit dans le fondement, là où elle sera bien à sa place !