Le conte qui vaut des cristaux ! (Spoil)
Le comte de Monte-Cristo ! Ce conte d'un comte portant le masque de la providence, le visage de la vengeance ; ah, que ce fut beau, intense, agréable et triste de suivre le parcourt de cet homme brisé par le destin !
Tout d'abords, et fallait bien débuter par cela, ce qui frappe le plus dans ce livre, c'est la façon avec laquelle Alexandre Dumas traite l’enchaînement des événements ; ça s’enchaîne avec un tel rythme, et une telle fluidité, qu'on ne s'ennuie jamais, au grand jamais, je me suis senti las de poursuivre la lecture. Le style de l'auteur y est pour beaucoup, soutenue, beau et élégant ; le genre de style qui cajole et caresse la rétine !
Ensuite, ce qui m'a vraiment charmé dans cette œuvre, c'est l'histoire en elle même, l'histoire de cet homme qui détruit, trahis, déchu de tous ses biens, tous ses plaisirs et tous ses amours, il se retrouve au fond du cachot ; une vie de prisonnier, une vie d'animal, voilà le contraste que Dumas nous offre dés le premier tome ! La remonté, ou plutôt l'ascendance d'Edmond aidé par le destin, et qui vas par la providence, par la foi, et par l'argent, regagner sa place, et plus encore dans la société des hommes, ; il sera considéré tel un dieu par certains, tel un sauveur pour d'autres... Ce personnage au charisme magnifique, à la foi inébranlable, au cœur charitable et humain, mais aussi intraitable !
Les personnages sont tous intéressants, quelque uns sont mémorable, Vampa (malgré ses courtes apparitions), Morrel père, La comtesse de Villefort, Albert de Moncerf.... ces personnages ne sont jamais caricaturaux, ils ne tombent jamais dans le niai ou le ridicule ! Non, on les voit forts, on les voit faibles, on les voit tristes et heureux ; on les voit tout simplement humain, tout au long du récit. Ainsi , chaque personnage apporte sa pierre à l'édifice, sans jamais faire dans les personnages secondaires, présents seulement pour valoriser le personnage principal.
Enfin, parlons d'un des points le plus appréciable de l’œuvre, c'est le plan de Monte-Cristo, c'est cette vengeance savamment orchestrée, avec un tel soin, et une telle minutie, que monsieur le comte de Monte-Cristo, n'aura au bout de l’œuvre, usé aucunement de ses bras (bien qu'agile au meurtre) pour arriver à sa vengeance, non, il s'est contenté de toucher ses ennemis aux endroits qui les blessent ! L'un à son honneur, l'autre à son argent, le dernier en démontrant sa lâcheté. Et cela mes chers, je le trouve somptueux, jamais aucune vengeance littéraire n'aura été aussi exquise et savoureuse !
En conclusions, certains, diront « Où sont les défauts ! », et je rependrais, qu'il y'a des défauts en tout, mais quand l’œuvre frôle la perfection, la majesté ; pourquoi parler de défauts ? Non, la lumière est trop grande pour parler des ombres qui en résultent !
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