Critiquer le Comte de Monte-Cristo, c'est se lancer dans une aventure et risquer d'échouer lamentablement. Comment peut-on résumer en quelques lignes un bouquin aussi riche ?
Euh... je n'en ai aucune idée ! Alors, comme d'habitude, je vais davantage parler de mon ressenti plutôt que m'essayer à analyser ce livre.
Pfiou, par où commencer ? Le Comte de Monte-Cristo est mon deuxième roman d'Alexandre Dumas. Le premier fut Les Trois Mousquetaires, que j'avais également beaucoup apprécié. Mais je place celui-ci au dessus. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.
D'abord, cette histoire de vengeance extraordinaire. Il n'existe pas de mot plus fort ? Si certainement. Mais une chose à la fois, car le roman se déroule en plusieurs phases.
La première où Edmond Dantès se fait arrêter et emprisonner. Quatorze ans d'emprisonnement. Quatorze années passées à ruminer sa vengeance envers ceux qui ont comploté contre lui. Durant cet emprisonnement, il va également se lier d'amitié avec un autre détenu que l'ont dit fou car il es persuadé qu'un trésor se cache sur l'île de Monte-Cristo. Fou ? Mmmm peut-être pas.Toujours est-il qu'Edmond Dantès s'y fiera lui. Je m'arrête tout de suite pour ne pas trop spoiler. Juste un dernier mot pour vous dire que toute cette partie, si elle peut paraître passive, ne l'est pas du tout. Et tout ce qui arrivera durant cette période aura son importance par la suite.
La suite donc, Edmond finira par s'échapper et commence alors la deuxième phase de ce roman. La préparation de la vengeance. A partir de ce moment, certains passages peuvent dérouter. Parfois, on se demande si certains chapitres servent à quelque chose. Et bien oui ! Comme dit plus haut, rien n'est laissé au hasard et tout a son importance. (Même s'il y a quand même quelques longueurs (oh, de toutes petites ok ?) et c'est le seul point négatif que je peux trouver.)
Et la construction de ce récit, de cette vengeance est magistrale. Edmond Dantès, transformé en Comte de Monte-Cristo (et pas que) est fabuleux. Nous, lecteurs, suivons son ascension au fil des pages, et grâce au style jamais pompeux de Dumas, nous sommes subjugués et surtout, impatients de savoir comment tout se terminera !
Vient enfin la troisième phase et... diantre, elle m'a achevée. Je ne pouvais plus lâcher le livre. Tout s'accélère, les émotions m'ont submergées. Je pense notamment au chapitre du procès verbal qui est tout simplement grandiose. Bon, je m'emballe un peu avec tous mes adjectifs mais je n'arrive pas à exprimer mon ressenti autrement.
Une dernière chose. Suis-je la seule à avoir pensé à Hector Salamanca (Breaking Bad) avec le personnage de Noirtier, paralytique ? Pas dans son caractère hein, mais dans ses réactions. D'ailleurs, là aussi j'ai été scotchée par les émotions de ce personnage. Et toute la scène avec Valentine... pfiou.
En conclusion, lisez ce livre. C'est un ordre.