Formidable récit d'une symbiose entre l'homme et l'animal.
En 1835, sur une île volcanique au sud-ouest de l'Islande, un jeune zoologiste,
Gus, recueille un jeune Grand Pingouin, blessé et rescapé d'un des derniers massacres qui va provoquer la disparition de son espèce.
Sibylle Grimbert s'interroge sur comment se comporter avec le dernier survivant d'une race animale, se questionne sur l'immense solitude du dernier représentant des Grands Pingouins et le vide abyssal qui sépare Gus et son protégé appelé Prost.
Pas de langage, de gestes, d'habitudes communes et un rapport à la nature diamétralement opposé.
Gus et Prost vont vivre ensemble une quinzaine d'années.
Ce chercheur naturaliste va tenter de savoir ce que pense ou ressent son compagnon "domestiqué".
Dans ce récit le Grand Pingouin est un personnage animal.
S'agit-il d'une proximité ou d'une amitié ?
C'est tout le sujet de ce récit passionnant, original, sensoriel et intelligent.
On ne peut que finir par une réflexion pessimiste, aujourd'hui, nous sommes confronté à la sixième extinction.