Cela fait un bail que je n’avais pas posté sur mon blog ou ici. Je débarrasse un peu la poussière et autres… Allez, pour changer une critique sur un livre qui a été ensuite adapté pour faire la saga d’un jeu vidéo « Witcher ». Car de nos jours c’est plutôt le contraire, c’est le jeu vidéo qui fait plein de produits dérivés…
Je n’ai pas fait entièrement la saga des jeux vidéo « Witcher », j’ai fait le 3ème opus. Lors, de ma partie, l’univers de cette saga m’a fasciné par l’histoire, les personnages et le bestiaire… Du coup, je voulais absolument me plonger un peu plus dans cette univers, et il n’y avait que les livres.
Je n’ai pas été déçu. On plonge directement dans l’univers du « Sorceleur ». Pour aider certains on peut dire que nous sommes en pleine période du Moyen Age. Rajoutez les monstres, les contes de notre enfance très sombres, des personnages ni tout blancs, ni tout noirs, des femmes qui n’ont pas des conditions de vie idéale… Andrezej Sapkowski a beaucoup pioché dans l’univers de J.R.R Tolkien, mais pas que, car il mélange le folklore Polonais et Slave, et même, les contes de nos enfances mais de manière sombre. Certains reconnaitront lors de leurs lecture les références à « Blanche neige et les sept nains » mais aussi à « La Belle et la bête »…
Ce qui me faisait un peu peur, c’est de savoir si une personne qui n’avait jamais touché aux jeux pouvait arriver à plonger dans l’univers du « Sorceleur » ? Car, si je vous dis « kikimorrhe », « Brouxe », « Noyeur », ça ne vous parle pas. Ceux qui ont fait les jeux, savent directement de quoi il s’agit : des monstres. Dans le livre, l’auteur réussi à nous faire des descriptions des monstres sans pour autant être pompeux. Attention, je ne dis pas que l’écriture est simpliste, au contraire, mais c’est un mélange subtil. Et on me dit dans l’oreillette que David Gemmell utilise le même procédé… Oui car bon, l’auteur ne va pas vous faire des pages et des pages de descriptions sur le paysage, sur un personnage, un monstre… Cela change énormément des autres livres que j’ai pu lire d’auteurs Russes et Polonais (En plus, ils ont la fâcheuse tendance à avoir la réputation de faire des livres dépressifs). Pour vous dire, dans le chapitre « Le dernier vœu », j’avais l’impression d’être dans une pièce de théâtre…
Pour en revenir au sujet de mon précédent paragraphe, qu’importe si vous avez fait les jeux ou pas, vous ne serez pas perdu. Au contraire, j’aurai tendance à dire qu’il vaut mieux avoir lu les livres avant d’attaquer les jeux. Car ici, on apprend véritablement pourquoi Géralt s’appelle « Le boucher de Blaviken ». Pourquoi aime-t-il autant la compagnie de Jaskier ? Son lien avec Yennefer ? L’auteur par le biais de flash-back nous explique cela… Et moi, c’est ce que j’attendais dans ce livre, des réponses…
Bref, j’ai adoré et dévoré le premier tome, et je ne compte pas m’arrêter là.
Ma note 9/10.Lien vers le blog