Un démarrage difficile...
Les commentaires suivants peuvent s'appliquer pour les deux premiers romans de la saga Le Sorceleur : Le Dernier Voeux (tome 01) et L'Epée de Providence (tome 02).
Globalement le corpus de nouvelles est TROP dialogué :
- Des dialogues trop longs qui en deviennent des tirades de théâtre.
- Les personnages font de longs discours théoriques sur les choses de la vie.
- Les personnages se parlent de choses qu'ils connaissent (moyen d'informer le lecteur).
- Les personnages parlent et agissent peu.
- Dialogues qui mêlent vieux français et considération moderne ("Diantre, qu'ouie-je ? Le cours du grain est en pleine inflation ?"). Peut-on imputer ça à une mauvaise traduction ??
Un style assez lourd :
- Faire des comparaisons pour faire des comparaisons.
- Des descriptions de micros évènements qui interrompent les dialogues.
- Un univers brouillon : peut-être, était-il encore nébuleux pour l'auteur à l'époque de la rédaction ?
- On s'y perd avec tout les dieux, les noms et cette absence de géographie (pas de carte).
- Une métahistoire (liant de l'univers) absente.
Les personnages :
- Les actions émotionnelles des personnages sont très expéditives et donc peu emphatiques.
- Géralt est trop sec affectivement, une armure sans faille.
- Le protagoniste apparaît un peu comme une coquille vide.
- Le barde (personnage secondaire) est souvent plus intéressant.
Intrigue :
- Les surprises sont gratuites (deus ex machina qui arrange bien l'auteur).
- Ironie dramatique... que dalle ! Rien !
Les qualités des romans :
- "Peinture" d'une société raciste envers les non-humains.
- Volonté de proposer des contes célèbres pervertis.
- La caste des Sorceleurs et leur place dans cette société.
- L'objectif de Yennefer : une quête acharnée pour être physiquement capable d'enfanter.