????Le deuxième tome d’une trilogie c’est toujours mi-figue mi-nou ; faut que ça dépasse ce que t’as ressenti quand t’as lu le premier tome, que ça aille plus profond dans l’histoire et que ça t’accroches suffisamment pour avoir envie de continuer à t’y intéresser.
????Ce qui est bien dans Grisha c’est qu’il y a plusieurs arcs narratifs, plusieurs personnages tous aussi stylés les uns que les autres, et même si Alina est pris entre deux feux, que son coeur balance souvent, qu’elle hérite d’un pouvoir qui la consume et qui, depuis Tobey Spiderman implique de grandes responsabilités, l’introduction de personnages annexes est ce qui fait la force selon moi, de ce deuxième opus.
????Parce qu’en vrai le schéma classique du « j’ai trop de pouvoir faut pas que je sois trop gourmande pour pas basculer dans le dark side » et les « oh mon dieu toutes ces personnes qui tombent amoureuses de moi, qui-donc dois-je choisir pour permettre à mon égoïsme de s’épanouir ? » on s’en balek, c’est du réchauffé niveau picard du dimanche soir.
????Et la scène finale, celle qui fait tout basculer ? J’ai bien aimé, parce que ça m’a rappelé les Noces Pourpres du Trône de fer et que le personnage d’Alina passe par les mêmes phases que Katniss qui trouve que d’être un symbole d’espoir pour un peuple perdu, ça fait lourd à porter sur les épaules (c’est pas faux mais on le sait depuis mille ans, innoves un peu)
????Pas nécessaire, qui se laisse lire et pertinent pour la profondeur des autres personnages. Et en vrai le roman fait à peine 300 pages alors … feu, et go 3e tome !