Bon post-apo.
J'ai passé un très bon moment de lecture aux côtés du héros idéaliste et pourtant bien adapté à son monde post-apocalyptique, puisque voilà plus de 10 ans qu'il y survit, seul, sans faire partie...
le 23 juin 2019
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Gordon Krantz, pauvre homme perdu dans une Amérique post-guerre nucléaire, comédien ambulant qui gagne sa croûte au gré d'interprétations de Macbeth ou en chantant des vieux jingles publicitaires, se retrouve un jour, un peu malgré lui, en possession d'une sacoche de lettres des temps jadis. Quinze ans après que le monde a changé, il n'en faut pas plus à cet idéaliste nostalgique pour se réapproprier le rôle de facteur, autant par opportunisme que parce qu'il aime incarner l'espoir d'un pays capable de renaître de ses cendres. Alors quand il trouve preneur chez quelques-uns des survivants pour ses vieilles lettres, il devient l'icône vivante de ces Etats-Unis restaurés qu'il a inventé de toutes pièces mais en laquelle les peuplades veulent croire.
Dans cet ouvrage post-apocalyptique, David Brin a choisi de jouer la carte de l'espoir. Et ça lui va bien. Malgré un patriotisme exacerbé, un bon nombre d'illusions surannées, une morale de par trop manichéenne et quelques effets de manche un peu gros, ce bouquin se lit bien. Dans un style efficace et souple, il nous conte les tribulations de notre joyeux facteur, à travers un monde dévasté et en prise avec la barbarie. Quelques points intéressants sont abordés, comme par exemple la renaissance d'une forme de féminisme, la question de la communication comme salut de l'humanité, la nécessité des icônes comme Gordon lui-même, Powhatan ou Cyclope pour se figurer l'espoir. L'intrigue se tient bien, à défaut d'être géniale, et même si les personnages ou la morale sont souvent un brin cliché, l'on se prend rapidement au jeu.
Et puis, c'est quand même rigolo, un facteur dernier espoir de l'humanité.
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le 12 janv. 2016
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