Romancier reconnu et prolifique, Pierre Bordage n’est pas toujours égal mais, pour ma premiére lecture du bonhomme, je lui reconnais d’emblée de bonnes idées
Franx est un survivaliste. Et avec sa famille, ils vivent dans une sorte de Bunker nommé Le feu de Dieu, pour survivre à la fin du monde qu’il sent arriver. Avec eux, plusieurs sont passés mais seul Jim, alias Le Grax, est resté. Un jour, Franx doit se rendre à Paris. Malheureusement, l’apocalypse arrive. Il va devoir survivre pour retourner au Feu de Dieu. Et sa famille survivre à Jim…
Roman post-apocalyptique, le feu de Dieu adoopte un point de vue original en prenant pour personnage principal un survivaliste, qu’on tourne souvent en dérision. Pour le coup il avait raison et va devoir sauver sa famlle. Mais ce qu’on va suivre, c’est son périple pour le sretrouver, en paralléle de sa famille qui doit faire avec Jim, type détestable, violent, prédateur sexuel. Si l’écriture général m’a parfois laissé un gout mitigé, le roman reste apréciable car il assume jusqu’où bout ses idées. L’une d’elle semble malheureusement d’être proche du « divertissement » alors même qu’il se lance sur des pistes trés durs et ne peut donc les pousser à leur paroxisme. En témoigne un final clairement rushé, bouclé en moins de 10 ages alors que le roman en fait prés de 500. Reste que, heureusement, les personnages sont assez profonds pour convaincre et que toute l’originalité de l’oeuvre repose sur un personnage de Franx qu’on devrait détesté, ou moqué, dans toute autre oeuvre, mais qui ici se doit d’être aimé. Et ce même s’il est parfois limite. Le roman aussi a les siennes, mais il reste globalement assez réussit.