Le troisième roman d’Adrien Lafille confirme sa capacité à créer son propre langage et sa façon de transmettre une histoire dans un mélange de rêves éveillés et d’inquiétante étrangeté. Mais il ne faut pas se tromper, Le feu extérieur n’est pas un énième roman absurde, héritage d’un Beckett mal compris. Ce livre exprime plus que jamais l’expérience de la perception et le transmet de manière unilatérale, sans chercher à en trouver des métaphores ou des divagations littéraires. L’écriture abrupte d’Adrien Lafille nous fait ressentir ce qui est avant tout un territoire, celui de cet extérieur déployé sous forme de roman.
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