La grande force de ce roman, jusqu'au temps de la guerre, est d'être rédigé en prose, avec des rimes et autres consonances à foison. Un style d'exception qui apporte toute sa poésie à l'histoire peu banale de ce garçon muet et dont toutes les émotions explosent grâce au texte. Un exercice de haute volée.
Le bémol est que le lecteur risque un décrochage, notamment lorsque le héros est enrôlé pour la première guerre mondiale. Le roman devient alors plus noir et contre-balance tous les moments de poésie précédents. Bien sûr, l'on peut parler de la mort ou de la guerre avec poésie. Mais la rupture fut trop brutale pour moi.
NB: lecture du roman inachevée.