Marivaux pourrait revenir écrire sa pièce aujourd’hui, ça ne changerait pas grand chose.
L’ensemble des quiproquos, déjà annoncés en I,3, donne à la pièce cet aspect comique et crée, en fait, le fil directeur de la pièce.
Les références de Marivaux sont fines, et lui permettent de donner du sens à cette pièce.
Il reste que je pense avoir le même avis que les contemporains du dramaturge : l’acte III peut être vu comme inutile dans le sens où l’on aurait pu conclure dans l’acte II ; et les comportements d’Arlequin (qui ont suscité les remarques de Dorante) laissent place à un manque de crédibilité peut être.
Ceci étant, cette pièce reste la plus fournie de Marivaux, on ne s’y ennuie pas.