Au-delà d'une oeuvre mondialement connue, et qui devrait être lue par tous, je conseille bien évidemment cette oeuvre, qui arrive à trouver une raisonnance dans notre société, où antisémitisme et racisme sont encore d'actualité. Transportée par son amour naissant pour Peter Van Daan, qui cohabite avec ses parents dans l'Annexe, Anne nous montre une force de caractère inébranlable, qui rêve de pouvoir reprendre l'école en septembre 1944, et qui travaille d'arrache pieds son français, son algèbre, ou encore ses nombreux arbres généalogiques des familles royales.
Pour rendre mémoire à Anne Frank, si proche de la liberté, lisez son journal. Et vous comprendrez. Je me permets de finir ma critique par un extrait de la préface écrite par Daniel Rops.
" Et dans ce camp de Bergen Belsen, où en mai 1945, alors que nous, Français, respirions déjà l'air de la délivrance, Anne mourait de privations et de détresse après huit mois de détention faut-il douter, que, malgré les apparences horribles, malgré l'acharnement des forces hostiles, ce Dieu qu'elle définissait si peu mais dont elle portait au coeur l'exacte image, Dieu ne l'aura point abandonnée?"