J'ai enfin lu Le liseur et j'ai été déçu.
Peut-être m'attendais-je un peu trop à un raz-de-marée émotionnel qui aurait empreint ma journée de mélancolie. Ça n'eut pas l'effet escompté, laissant flotter dans l'air un léger parfum de déception. C'est une belle, triste, belle, non, triste, enfin, belle... Bref c'est une histoire d'amour, voilà tout.
Cela dit, j'aime ce sentiment de douleur morale anesthésié par la redite et la banalité de propos ignobles. J'aime ce sentiment de douleur physique anesthésié par la douleur morale. Et j'aime que tous les personnages soient détestables. Non ce n'est pas juste parce que ce sont les années 40 et qu'ils sont Allemands.