Le Livre des choses perdues par berengari

D'emblée, le roman s'inscrit dans la plus pure tradition de la fantasy. Le héros perd sa maman jeune et devant le refus de la réalité, s'échappe dans un autre monde, proche du rêve, par le biais d'un passage. Le retour au monde connu se fera au terme d'aventures et d'un parcours initiatique. La connexion avec les contes, le rite de passage de l'enfance au monde adulte fait de ce livre pratiquement un stéréotype du genre et on le comparerait volontiers à Peter Pan de James Barrie.
Néanmoins, cela n'empêche pas le roman d'être agréable à lire, bon sans être génial. On peut regretter peut-être que le roman soit prétexte à un fourre-tout de contes revisités et un certain nombre d'entre eux justifient difficilement leur place dans le roman, quand bien même leurs versions sont excellentes. Ce sera sans doute le principal défaut du roman.
Le jeune héros sera donc amené à affronter ses peurs et surtout surmonter le deuil et la jalousie. L'univers parallèle évolue en fonction de la psychologie du personnage et c'est plutôt satisfaisant et le fait que le héros ne se retrouve finalement jamais en défaut est logique.
Le roman se lit rapidement, l'auteur est un bon conteur mais l'histoire n'est pas transcendante. Pour finir, on peut également trouver un écho dans le film Le Labyrinthe de Pan.