J'ai découvert Thompson avec l'excellentissime Las Vegas Parano. Après avoir enchaîné sur un Rhum Express moins bon mais tout de même intéressant, j'ai décidé de m'attaquer à ce Marathon d'Honolulu. Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai été déçu.
Le marathon ne servant que d'excuse pour les première pages, on perd vite le fil conducteur de l'histoire (si jamais il y en a une). Thompson décrit ici la face cachée du paradis hawaiien, mais surtout l'enfer qu'il y a vécu. Le récit est aussi embrumé que les pensées du personnage principal : c'est brouillon, répétitif, et on a parfois du mal à voir où il veut en venir.
Je retiendrais tout de même le parallèle avec l'expédition du Capitaine Cook et les extraits de son journal de bord, qui m'ont au moins permis d'apprendre un fait historique que j'ignorais.