Je continue ma découverte des classiques étrangers par un américain qui a fini anglais, cette fois, et avec une courte nouvelle en forme de constat : un menteur reste un menteur, et en plus, il est contagieux !
Cela insupporte manifestement le narrateur, le peintre Lyon, mais il finit par se rendre compte qu'il n'y peut rien, puisque même son amour d'antan, sous la contagion, ment comme une arracheuse de dents.
Et c'est un constat tout ce qu'il y a de plus réaliste, que tout le monde a fait au moins une fois dans sa vie. A part les menteurs pathologiques, lol ! Ce que j'ai beaucoup aimé dans cette nouvelle, c'est le style. Caustique et cynique à souhait, c'est vraiment corrosif. Je ne vais pas mettre 46 citations pour une nouvelle lue en une heure, mais sachez que c'est bourré de petits passages comme celui que j'ai cité.
Le seul reproche, la fin est un brin courte et abrupte...
C'est un regard plein de lucidité que porte l'auteur sur ses collègues humains, et rien que pour ça, ça valait le coup de le découvrir ! Affaire à suivre...