Si tu pensais que les moines passaient leur temps à prier et à méditer dans la chasteté absolue, Le Moine de Matthew Gregory Lewis est là pour te prouver qu’avec un peu de surnaturel, de luxure et de satanisme, on peut faire exploser tous les vœux de sainteté en moins de 500 pages.
L’histoire ? Ambrosio, un moine ultra-rigide et admiré de tous, se croit inébranlable face à la tentation. Spoiler : il va littéralement plonger tête la première dans le péché, et pas à moitié ! Entre séduction, magie noire, inceste (oui, oui), spectres maléfiques et machinations démoniaques, on suit sa chute dans un tourbillon de décadence où même Lucifer semble se dire : "Wow, calmons-nous".
Le gros point fort ? Un pur chef-d’œuvre du roman gothique dans tout ce qu’il a de plus grandiose et de plus excessif. Ambiance oppressante, crimes sordides, apparitions surnaturelles, et surtout, un personnage principal qui bat des records de corruption morale. Si tu cherches un bouquin où les bonnes mœurs prennent une sacrée raclée, tu es servi.
Le hic ? C’est tellement over-the-top que ça en devient presque comique par moments. Les retournements de situation sont parfois dignes d’un soap-opera satanique, et l’accumulation de malheurs et d’horreurs frôle la surenchère. Mais bon, c’est aussi ce qui fait le charme du livre !
Bref, Le Moine, c’est un cocktail explosif de mysticisme, d’érotisme et d’horreur où la morale se fait piétiner joyeusement. À lire si tu veux un classique gothique qui ne fait pas dans la dentelle, mais si tu cherches un récit mesuré et subtil… passe ton chemin, mon frère.