Britt-Marie a passé la soixantaine. On la rencontre, elle et ses principes, dans une agence pôle emploi. On comprend qu’elle a été femme au foyer toute sa vie mais qu’elle a besoin d’un emploi. Britt-Marie n’est pas d’un abord facile: elle prend tout au pied de la lettre, dit ce qu’elle pense - même si elle n’a pas de préjugés -, fait des listes à n’en plus finir et est une maniaque de l’ordre et de la propreté.
Elle se retrouve à devoir gérer la MJC de Borg, petit village abandonné où toutes les entreprises et commerces ferment les uns à la suite des autres.
J’ai eu du mal à accrocher au personnage et à l’histoire sur les cent premières pages. Le personnage principal de Britt-Marie est agaçant, semble incapable de s’adapter à un nouvel environnement et à sociabiliser, le style d’écriture est un peu lourd, avec beaucoup de répétitions.
Et puis la magie du petit groupe d’enfants qui s’attache petit à petit à Britt-Marie opère. Ils la ‘dérident’, lui font découvrir d’autres horizons et lui apprennent le b.a.-ba de la vie dans leur communauté et notamment le football, activité centrale de ce village qui se meurt.
Britt-Marie se confronte à la vie, elle n’est pas simplement spectatrice de la vie des autres et cela lui ouvre de nouvelles perspectives.
Passée l’accroche un peu difficile du début, ce livre léger se lit bien. Ce n’est pas un chef-d’oeuvre mais il vous fera surement passer un bon moment - il faut juste passer outre l’agaçante Britt-Marie du départ.