Je vais l'avouer tout de suite. J'ai failli abandonner 4 ou 5 fois le roman dans les 200 premières pages.
Je me suis accroché à cause de la moyenne des notes et des deux critiques des Sens Critiqueurs.
Et le déclic s'est enfin produit lorsque "La Pension Grillparzer" m'a complètement captivé. Je me suis alors plongé dans ce bouquin jusqu'au bout...
C'est l'histoire d'un homme : Garp. On le suit d'avant sa naissance jusqu'après sa mort. C'est donc l'histoire d'un homme et de tous les gens qui l'ont entouré. Il fallait l'oser et le livre est blindé de descriptions. Il ne faut donc pas avoir peur de se plonger corps et âme dans la bataille permanente que sera la vie de Garp.
Mais si vous tenez le coup, vous découvrirez des histoires, des tragédies, des vies qui se croisent et des événements qui se produisent : la vie quoi. Mais la vie dans toutes ses formes, l'humanité sous tous ses angles.
Plus qu'un long roman sur un type un peu crétin et simplet, c'est l'histoire d'une époque, d'un homme qui a toujours vécu entouré de femmes, un homme sans père, lutteur et écrivain. Un homme qui sera père, un homme qui réussira tant bien que mal à vivre sa vie jusqu'au bout.
Le monde selon Garp, c'est une histoire dans des histoires. C'est génial, point.
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