C'est l'histoire d'une infirmière qui fait volontairement un enfant toute seule. Elle décide de l’appeler Garp et c'est le début d'une vie extraordinaire faite de joies, d'amours et de peines.
Le roman propose un feu d'artifices sur plus de 650 pages, avec en toile de fond la naissance du féminisme moderne, qui ébahiront la plupart des lecteurs.
Pour les fâcheux comme moi, l'émerveillement n'est pas au rendez-vous, loin s'en faut. Le livre est décousu, creux, parfois même boursouflé, très pénible à terminer. J'ai eu le sentiment que l'auteur balançait des bouts d'idée au gré de ses divagations. La psychologie des personnages me fait penser aux séances de jeu que je m'inventais avec mes playmobils. "Et lui, Bob, c'est le professeur aux gros sourcils, mais gentil, et elle, c'est la fille qui fait caca partout mais qui est méchante."
Je regrette pour ma part une seule chose, avoir perdu un mois à finir l'ouvrage plutôt que de voir l'adaptation en film, qui ne dure que deux heures. Que je ne verrai pas car la farce a assez duré.