L'auteure aime se retrouver seule pour écrire, s'isoler pour se concentrer ; et il s'avère que Venise, dans ses quartiers calmes, le lui permet à merveille. Cette ville la place dans la représentation de la condition humaine, soit une idée d'éphémère avec l'idée de disparition, d'engloutissement, tout en étant entouré-e d'une grande beauté, de liens entre périodes historiques, de transmissions patrimoniales, intellectuelles qui permettent justement de créer.
De fil en aiguille, elle en vient à penser à sa double culture, occidentale et orientale, de leur croisement et de leurs perceptions croisées mutuelles.
Ce récit autobiographique invite à réfléchir sur des thèmes intéressants, tant sur la condition des humains en général que des artistes et des métisses en particulier, dans un tournoiement de questions qui inquiètent, étonnent et rassurent tour à tour.
Cette lecture m'est apparue profitable, à condition de se dire que chacune et chacun détient sa propre façon de répondre à ces questionnements.